Historique de la Scène Poétique
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Liste des poètes invités
à la Scène Poétique
entre 2003 et 2010
à la BM de Lyon
Démosthène Agrafiotis (Grèce)
Nadine Agostini
Anas Alaïli (Palestine)
Jean Antonini
Isabel Asunsola (Espagne)
Pierre Autin-Grenier
Edith Azam
Isabelle Baladine Howald
Vincent Barras (Suisse)
Hervé Bauer
Philippe Beck
Janick Belleau (Québec)
Patrick Beurard-Valdoye
Julien Blaine
Jean-Pierre Bobillot
Yves Bonnefoy
Lionel Bourg
Le Groupe BoXoN
Thomas Braichet
Cyril Bret
Jean de Breyne
Charles-Mezence Briseul
Anne-James Chaton
Nicolas Chazel
Giuseppe Conte (Italie)
Christian Cottet-Emard
Séverine Daucourt-Fridriksson
Florence Delay
Saleh Diab (Syrie)
Frank Doyen
Ariane Dreyfus
Jean-Pascal Dubost
Armand Dupuy
Duo Duo (Chine)
Werner Dürrson (Allemagne)
Antoine Emaz
Denis Ferdinande
Violaine Forest (Québec)
Alessandro de Francesco (Italie)
Mohammed El Amraoui
André Gache
Renée Gagnon (Québec)
Pierre Gallais
Albane Gellé
Nicolas Giral
Sandrine Gironde
Liliane Giraudon
Jean-Marie Gleize
Michaël Gluck
Jacques Goorma
Fred Griot
George Hassomeris
Vincent Hoarau
Jean-Louis Houchard
Frédéric Houdaer
Charles Juliet
Béatrice de Jurquet
Leslie Kaplan
Anne Kawala
D. Kimm (Québec)
Roger Lahu
Catherine Lalonde (Québec)
Patrick Laupin
Mylène Lauzon (Québec)
Samuel Lequette
Sébastien Lespinasse
Geneviève Letarte (Québec)
Sophie Loizeau
Sabine Macher
Thierry Martin-Scherrer
Odile Massé
Jérôme Mauche
Emmanuel Merle
Jacqueline Merville
Michèle Métail
Jean-Baptiste Monat
François Montmaneix
Proteus Morganii
Chantal Neveu (Québec)
Sylvie Nève
Bernard Noel
Valère Novarina
Camille Olivier
Charles Pennequin
Christophe Petchanatz
Serge Pey
Robert Piccamiglio
Jean-Yves Picq
Isabelle Pinçon
Emmanuelle Pireyre
Siegfried Plümper-Hüttenbrink
Claudio Pozzani (Italie)
Christian Prigent
Thierry Renard
Jacques Rebotier
Jean-François Robic
Alain Robinet
Germain Roesz
Jacques Roubaud
Valérie Rouzeau
James Sacré
Caroline Sagot-Duvauroux
Annie Salager
Yann Serra
Jean-Pierre Spilmont
Gwenaëlle Stubbe (Belgique)
Michel Thion
Pierre Tilman
Roland Tixier
Serge Tomé (Belgique)
Véronique Vassiliou
Joël Vernet
Eric Villeneuve
Hubert Voignier
Cosima Weiter
Alain Wexler
Klaus-Dieter Wirth (Allemagne)
Claude Yvroud
Annie Zadek
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Certaines soirées,
à la BM de Lyon,
sont disponibles
en consultation vidéo
sur le site de la BM
(page conférence, cycle :
la scène
poétique)
Accéder aux vidéos
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Accueil
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cycle de poésie parlée
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mercredi 11 mai 2011
18h30
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Salle Kantor
ENS (Ecole Normale Supérieure)
15, Parvis René Descartes 69007 Lyon
Tel 06 21 11 22 54
métro Debourg
entrée libre
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après 7 belles années à la Bibliothèque de la Part-Dieu
le cycle de poésie parlée La Scène Poétique sera désormais accueilli
dans ce lieu prestigieux qu’est l’ENS de Lyon
en collaboration avec le
Centre d’Études et de Recherches Comparées sur la Création
dirigé par Eric Dayre
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Anas Alaili & Saleh Diab
Adel Salameh (oud)
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Anas ALAILI est né en Palestine. Il a publié son premier recueil en arabe en 2006, à Amman, traduit en français sous le titre « Avec une petite différence » en 2009, et préfacé par Bernard Noel. Ce recueil, aux éditions Polder, arrive à sa troisième édition. Anas Alaili a publié également dans plusieurs revues en France, dont Décharge, N4728, Mercure Liquide, Lieu d’être, etc. Certains de ses poèmes sont traduits en anglais dans les revues Rattapallax Magazine (New York) ou Banipal (Londres), en espagnol dans El ultimo rugido en literatura et en hébreu dans Mita’am. Il fait de nombreuses lectures publiques de ses textes, souvent avec des acteurs ou des musiciens.
Extrait de la préface de Bernard Noel :
[...]
Le poème est un lieu de métamorphose et de révélation, du moins tout poème se promet de l’être. Cette affirmation discutable s’impose dans ce livre tandis que grandit l’étonnement d’en constater la justesse poème après poème. A force de naturel et de simplicité, la réalité - toujours là comme base de la situation - se transforme en un clin d’œil fabuleux empreint de tendresse et d’humour. Rien de « poétique » (heureusement) mais le brusque et surprenant passage d’un détail quotidien à ce qui prend le tour d’une fable à contre temps du vécu ordinaire.
[...]
Le lecteur a le sentiment de rencontrer les poèmes d’Anas Alaili dans le halo d’un sourire. L’humour et la douceur servent mieux la résistance que les déclarations violentes parce qu’ils font échec à l’inhumain.
Publications :
Ma’ Fariq Basit, éditions Fada’at, Amman, Jordanie, 2006.
Avec une petite différence, traduction Mohammad El-Amraoui, préface Bernard Noel, polder 142, 2009.
Anthologie de jeunes poètes palestiniens Les Hôtes éternels du feu, publié par la Maison de la Poésie et l’Union des Ecrivains, Ramallah, 1999.
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Saleh Diab est né en Syrie. Poète et journaliste littéraire, il a publié plusieurs recueils de poèmes, pour la plupart traduits en français. Il a publié aussi dans les revues Lieux d’être, Autre Sud, Poésie Première, Poésie 1, Résonance générale ou avec l’Urdla, mais aussi dans les revues Banipal (Londres), ou Alhucema (Séville). Il est membre du comité international de coordination et de l’équipe des animateurs du festival de poésie de Sète : les Voix Vives de Méditerranée en Méditerranée.
Publications :
Une lune sèche veille sur ma vie, éditions Dar Al Jadid, Beyrouth, 1989
Une lune sèche veille sur ma vie, éditions Comp’Act, 2004
Un été grec, éditions Merit, Le Caire, 2006
Tu m’envoies un couteau je t’envoie un poignard, éditions Sharqiat, Le Caire, 2009
Récipient de douleur, une étude sur la poésie arabe féminine contemporaine, éditions Clapas, 2007
Des mouettes noires, une étude et une anthologie de la poésie syrienne, éditions Maison de la poésie, Alger, 2008
Comme pour être un jardin, traduction d’un texte de James Sacré, éditions Tawbad, Tunis, 2008
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Adel Salameh est né à Tulkarim, près de Naplouse. Sa musique, qui se distingue par des compositions personnelles, s’entend comme une savante combinaison entre un jeu instinctif et une performance technique de haut niveau. Il pratique le genre arabe traditionnel et classique bâti autour des maqâm (modes), dont une quarantaine sont couramment utilisés, et basé sur des taqasîm (improvisations) à tonalité fixe mais non soumis à une durée déterminée et rythmiquement libres. A l'occasion de la sortie de son dernier album Awda (le retour), il affirme : « Cette œuvre musicale est le fruit de mon voyage de retour en Palestine, il y a deux ans. Elle est inspirée par le mouvement des gens et par le rythme de la ville : le silence effrayant des rues pendant la nuit et l’impétuosité des corps dans les passages des souks en journée. » Adel Salameh a joué dans une cinquantaine de pays et enregistré une douzaine de disques.
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Ci-contre : liste (partielle) des poètes invités en sept ans.
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La Scène Poétique...
Les poètes, de plus en plus souvent, lisent en public.
Ils quittent
l’isolement de la “chambre
d’écriture”, prennent le train, serrent
les mains de quelques inconnus,
s’emparent d’un micro et, quand le silence est
là, lisent à voix haute.
Ils donnent à entendre
un peu de cette voix qui
précède la main dans
l’écriture.
Cette voix qu’ordinairement on n’entend pas.
De plus en
plus la poésie sort du livre et circule par la bouche et
les oreilles
autant que par les yeux.
Les sollicitations répétées obligent
le poète
à un travail et une réflexion sur la lecture
publique et sur les
rapports de l’écrit à la parole, de la
page à l’espace, du corps à la
pensée.
Faut-il lire debout ?
Assis ?
Tout en douceur ?
Avec fracas ?
Faut-il réfréner sa violence ?
Faut-il refuser de séduire ?
Lire d’un
bloc ?
Ou au contraire varier les registres ?
Les dispositifs
?
Faut-il s’entourer d’accessoires visuels ou sonores ?
Et
que faire de son corps
?
Les mains ?
Les yeux ?
La poésie peut-elle se passer des
corps ?
Des
hésitations ?
Faut-il expliquer ?
Ou surtout ne rien
expliquer ?
Saluer ?
Fuir devant les applaudissements ?
Revenir pour
répondre aux
questions ?
Vendre quelques livres ?
Et considérer
tout cela au final
comme une mise à l’épreuve du texte ?
Ou plus simplement une mise à
l’épreuve du poète ?
Toutes ces
questions,
et bien d’autres encore,
se
posent à celui qui, sorti du silence de
l’écriture,
affronte le silence
incertain, imprévisible, parfois tout relatif, parfois
magnifique,
d’un
auditoire.
Patrick Dubost
Texte publié dans TOPO,
la revue de la Bibliothèque
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