Olivier Cheval. Partage de la douleur.
OLIVIER CHEVAL, LE PARTAGE DE LA DOULEUR UNE IMPOLITIQUE DU FILM , à paraître, le 9 novembre 2018
Quelques figures, des baisers et des cris, des dérives et des caresses, des danses et des chants, ouvrent sur des formes de vie aptes à destituer la violence du Pouvoir. Dans la dévastation néolibérale du monde, les films n’ont pas pour tâche de nous consoler, mais de désigner le possible et l’impossible : montrer sans ciller ce qui est et ne devrait pas être, faire signe vers ce qui n’est pas encore mais exige d’advenir. L’impolitique de la beauté pense l’art comme ce lieu où nos puissances de pâtir et nos puissances de partage, sans faire une politique, forment une promesse de justice et de commun. Les trois péons de Sergueï M. Eisenstein et les deux Byzantines de Jean-Luc Godard, les patriarches de Pedro Costa et de Béla Tarr, les reines de João Pedro Rodrigues, les somnambules de Tsai Ming-liang et d’Apichatpong Weerasethakul, les adolescents de Gus Van Sant, tous marchent au-devant de nous en éclaireurs des communautés à venir.
Olivier Cheval est docteur en Lettres et Arts, affilié au CERCC de l’ENS de Lyon. Il écrit sur le cinéma, les arts et la littérature, notamment pour les revues Trafic et Débordements. Il réalise également des films et des installations vidéo. Le partage de la douleur est son premier livre.
23 euros // à paraître le 9 novembre 2018.
En précommande, 250 pages // 14 x 20 cm // isbn : 978-2918193-47-0