CERCC
 

Interfaces : Création/Recherche/ Education

@Droits.Michel Domalain

Billet de blog 16 jan­vier 2024, sur Médiapart

La cécité psy­chi­que est en dip­ty­que.

Raconté de mémoire.

Il y a deux ver­sants dans la cécité psy­chi­que humaine. On attend quelqu’un ou quel­que chose, ils parais­sent, on ne les reconnait pas, on ne les voit pas, ne les aper­çoit, ne les dis­tin­gue même pas, nonobs­tant on les tue. || Ailleurs, on tient quel­que chose enfin, on l’exalte, l’impose, la com­mé­more, c’est qu’elle n’est déjà plus là. La phrase de Queneau dans L’Explication des méta­pho­res et toute la médi­ta­tion de Baudrillard : quand on parle d’une chose, c’est qu’elle a déjà dis­paru (c’est qu’elle n’est déjà plus). Le pre­mier volet, Pascal dit que c’est un aveu­gle­ment sur­na­tu­rel. Mais notre pro­blème le plus quo­ti­dien et le plus uni­ver­sel est, lui, natu­rel. C’est le déni. De la vie privée la plus intime aux catas­tro­phes pla­né­tai­res, tout fonc­tionne au déni. Préhistoire, Histoire, Ère du Déni. Un trip­ty­que, en fin de compte.

André Bernold

En 2014 : Les traces du jeu

En 2015 : EXPOSITIION AU FRAC PACA

En 2016 : "Loger le sen­tier", ENSASE/ENS

En 2017 : Refuge d’écriture à la Chaise-Dieu

Séminaire de l’UDL du 8 octo­bre 2019