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Traduction et poésie, les 40 ans des Editions Unes.

Traduction et Poésie. MERCREDI 24 NOVEMBRE 2021 À 20:00

Évènement, Editions Unes

2 bis Rue du Jourdain, 75020 Paris

À l’occa­sion des 40 ans des Editions Unes, la librai­rie l’Atelier reçoit les tra­duc­tri­ces et tra­duc­teur Laurent Cassagnau, Irène Gayraud et Valérie Rouzeau, pour évoquer leurs tra­duc­tions récen­tes des livres de Anne Seidel, Gabriela Mistral et William Carlos Williams, ainsi que leur appro­che des ques­tions de tra­duc­tion en poésie, et des ter­ri­toi­res qu’il défri­chent et arpen­tent.

*** Laurent Cassagnau est né en 1959 à Toulouse, il vit à Paris. Il est tra­duc­teur et maître de confé­ren­ces en études ger­ma­ni­ques à l’Ecole Normale Supérieure de Lyon, spé­cia­liste de poésie de langue alle­mande moderne et contem­po­raine. Ses recher­ches por­tent sur la poésie de langue alle­mande du 19e siècle jusqu’à nos jours, en par­ti­cu­lier sur la pos­si­bi­lité/l’impos­si­bi­lité du dis­cours poé­ti­que après la Shoah, ainsi que sur les avant-gardes his­to­ri­ques dans leurs rap­ports aux arts plas­ti­ques (Dada, Néo-Dada, Fluxus, etc.). Outre des ouvra­ges de poésie (Donhauser, Goethe, Kolmar) et des romans (Bobrowski, Franzos), il a tra­duit des entre­tiens avec des artis­tes, notam­ment Georg Baselitz et Joseph Beuys, des essais de phi­lo­so­phie (Hans Blumenberg) ainsi que des études sur la lit­té­ra­ture (Elfriede Jelinek, Claude Simon) ou encore sur la pho­to­gra­phie (Bernd Stiegler). Il a tra­duit "Khlebnikov pleure", le pre­mier recueil de la poé­tesse alle­mande Anne Seidel, aux Editions Unes en 2020.

*** Irène Gayraud (Sète, 1984) est écrivaine, poé­tesse, tra­duc­trice et maî­tresse de confé­ren­ces en lit­té­ra­ture com­pa­rée à Sorbonne Université. Elle a publié un roman, "Le livre des incom­pris" (Éditions Maurice Nadeau, 2019), et quatre livres de poésie : "à dis­tance de souf­fle, l’air" (Éditions du Petit Pois, 2014) ; "Voltes" (Al Manar, 2016), "Point d’eau" (Le Petit Véhicule, 2017) et "Téphra" (Al Manar, 2019). Avec Christophe Mileschi, elle a tra­duit les œuvres poé­ti­ques de Dino Campana ("Chants Orphiques et autres poèmes", Points Poésie, 2016). Elle est en outre membre de l’Outranspo (« Ouvroir de trans­la­tion poten­cial »). Elle tra­vaille régu­liè­re­ment en col­la­bo­ra­tion avec des com­po­si­teurs de musi­que contem­po­raine. En sep­tem­bre 2021, elle par­ti­cipe à la Biennale de Venise comme poé­tesse et réci­tante, dans le cadre d’une œuvre musi­cale de la com­po­si­trice Marta Gentilucci. Elle a tra­duit "Essart" de Gabriela Mistral, aux Editions Unes en 2021.

*** Valérie Rouzeau est néé en 1967 dans la Nièvre. En 1999, elle publie "Pas revoir", livre d’une grande liberté for­melle sur la dis­pa­ri­tion de son père, qui rem­porte un grand succès et lui confère une renom­mée immé­diate. Après des études lit­té­rai­res, elle tra­duit de nom­breux auteurs anglais dont Ted Hugues, Sylvia Plath (à qui elle consa­cre l’essai "Sylvia Plath : un galop infa­ti­ga­ble") ou William Carlos Williams ; elle écrit également des chan­sons pour le groupe Indochine. Son œuvre, à la fois fron­deuse et enga­gée, pleine de jeux tur­bu­lents et de lan­gage concassé, compte une quin­zaine de recueils dont "Neige Rien" (Editions Unes), "Va où" (Le Temps qu’il Fait), "Mange Matin" (L’idée bleue) ou "Vrouz" (La Table ronde). Elle a été notam­ment récom­pen­sée par le Prix Tristan Tzara en 2002, le Prix Guillaume Apollinaire en 2012 et le Prix Robert Ganzo en 2015. Elle a récem­ment pro­posé une nou­velle tra­duc­tion de "Le Printemps et le reste" de William Carlos Williams, aux Editions Unes en 2021.