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La Scène poétique mercredi 23 novembre 2011 - Fiona Sampson, Stephen Romer, Valérie Rouzeau

La Scène Poétique

cycle de poésie parlée

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mer­­credi 23 novem­bre 2011 18h30

Salle Kantor ENS (Ecole Normale Supérieure) Lyon 15, Parvis René Descartes 69007 04 37 37 65 78 métro Debourg

entrée libre

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La Scène Poétique est un cycle de poésie parlée pro­­posé par Patrick Dubost en col­­la­­bo­­ra­­tion avec le Centre d’Études et de Recherches Comparées sur la Création dirigé par Eric Dayre

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Fiona Sampson, musi­cienne de for­ma­tion, puis lin­guiste et poète, est aussi tra­duc­trice et éditrice, et vit dans la cam­pa­gne pas très loin d’Oxford. Lauréate de nom­breux prix, en Grande-Bretagne mais aussi, par exem­ple, en Macédoine (Slaten Prsten, 2004), elle dirige la très ancienne revue de poésie Poetry Review, sur Londres, et tra­duit régu­liè­re­ment des poètes des pays de l’Est vers l’anglais. Elle est aussi, actuel­le­ment, « Distinguished Writer » de l’uni­ver­sité de Kingston, et membre du jury du Prix Griffin. Elle est tra­duite dans plus de trente lan­gues et membre du Conseil de la Royal Society of Literature.

Dernières publi­ca­tions : Percy Bysshe Shelley, Faber editor, 2011 Music Lessons : The Newcastle Poetry Lectures, Faber, 2011 Rough Music, Carcanet, 2010

Valérie Rouzeau a publié une dou­zaine de livres et pla­quet­tes de poèmes. Elle est par ailleurs tra­duc­trice de Sylvia Plath dont elle a fait paraî­tre Arbres d’hiver / La Traversée (Poésie/Gallimard, 1999 avec Françoise Morvan et Sylvie Doizelet) ainsi qu’une mono­gra­phie aux éditions Jean-Michel Place : Un Galop infa­ti­ga­ble (2003). Elle a également tra­duit la bio­gra­phie que Diane Middlebrook a consa­crée au mariage de Sylvia Plath et Ted Hughes, Son mari (Phébus, 2006), un choix de textes du pho­to­gra­phe Duane Michals et un conte de fées de Christopher Logue illus­tré par Wayne Anderson, Ratsmagic, pour les éditions Robert Delpire (2008 et 2009). Ses tra­duc­tions d’Ariel de Sylvia Plath et d’une partie des Poèmes (1957-1994) de Ted Hughes (l’autre partie étant tra­duite par Jacques Darras) ont paru chez Gallimard en 2009. Valérie Rouzeau est aussi trois fois par an rédac­trice en chef de la revue dans la lune créée en 2004 avec Michel Fréard direc­teur du centre de créa­tions pour l’enfance et maison de la poésie de Tinqueux (51), petite revue de poésie des­ti­née aux 5 à 117 ans, « garan­tie 100% déca­rê­mé­li­sée ». Enfin, les éditions de la Table Ronde ont réé­dité en février 2010 Pas revoir et Neige rien dans leur col­lec­tion de poche « la petite ver­millon ».

Quelques titres : Quand je me deux, Le Temps qu’il fait, 2009 Mange-Matin, l’idée bleue, 2008 Apothicaria, Wigwam, 2007 Va où, Le Temps qu’il fait, 2002 Neige rien, Unes, 2000 Pas revoir, le dé bleu, 1999

Stephen Romer vit près de Tour où il ensei­gne la lit­té­ra­ture anglaise à l’uni­ver­sité, après des études à Cambridge et à Paris. Il a tra­duit vers l’anglais de nom­breux poètes fran­çais, dont Yves Bonnefoy et Jacques Dupin, mais aussi (avec Jennie Feldman dans l’antho­lo­gie Into the Deep Street : 7 Modern French Poets : Jean Follain, Henri Thomas, Philippe Jaccottet, Jacques Réda, Paul de Roux, Guy Goffette et Gilles Ortlieb. Ce livre pro­pose en quel­que sorte une « école de Follain » qui exis­te­rait dans la poésie contem­po­raine fran­çaise. Son antho­lo­gie plus géné­rale, 20th Century French Poems (Londres : 2002) contient des tra­duc­tions de plu­sieurs poètes, par Stephen Romer et d’autres poètes de langue anglaise. Il a également tra­duit trois « cha­pi­tres » des Cahiers de Paul Valéry, (Leyden : Peter Lang 2005, 2010) et publié des études appro­fon­dies sur Valéry et Reverdy. Il a écrit à plu­sieurs repri­ses sur des poètes fran­çais du XIX et XXe siè­cles dans le Times Literary Supplement et d’autres jour­naux lit­té­rai­res. Sa tra­duc­tion, avec intro­duc­tion, de L’Arrière-pays de Yves Bonnefoy va paraî­tre au prin­temps pro­chain (2012). Cinq poèmes de Stephen Romer parais­saient (en tra­duc­tion fran­çaise) dans la revue Europe en octo­bre 2011, dans un dos­sier consa­cré à Paul de Roux. Il est lui-même tra­duit en fran­çais, entre autres, par Valérie Rouzeau.

Publications : Yellow Studio, Carcanet / Oxfordpoets, 2008 Tribute, Carcanet / Oxfordpoets, 1998 Plato’s Ladder, Carcanet / Oxfordpoets, 1992 Idols, Carcanet / Oxfordpoets, 1986

en fran­çais : Tribut, poèmes choi­sis de Stephen Romer, tra­duits par Gilles Ortlieb, Paul de Roux, Valérie Rouzeau, Editeur Le Temps qu’il fait, 2007. Stephen Romer est aussi pré­sent dans l’Anthologie bilin­gue de la poésie anglaise dans la Bibliothèque de la Pléiade, 2005.