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le 18 novembre 2016 : "Huit poètes"

La Scène Poétique cycle de poésie parlée

mer­credi 18 novem­bre 2015

Salle Kantor de l’ENS Lyon 15 parvis Descartes, sur l’avenue Jean Jaures (en face du 249) métro Debourg 18h30

* Huit poètes

Huit poètes vivant à Lyon ou ayant vécu à Lyon ou ayant un lien fort avec Lyon. Mais tous très dif­fé­rents : par­cours, écriture, objec­tifs, appro­ches... Tous dans un tra­vail d’écriture poé­ti­que ancrée dans l’ora­lité. Maximum huit minu­tes chacun. On com­mence à 18h30. On finit avant 20h. Petite pause au centre. Parfois des com­pli­ces.

Une soirée pour se sentir vivants dans une langue qui bouge, qui ques­tionne, qui explore et qui par­fois bous­cule.

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Alexis Cabut

Après une pra­ti­que plas­ti­que de cinq années aux Beaux-arts de Lyon, je recen­tre mon tra­vail à l’inté­rieur de l’écriture. Elle devient alors une recher­che cho­ré­gra­phi­que et buc­cale. Je pos­sède 28 dents sur les­quel­les je peux encore poser ma langue. La prise de parole se fait entou­rée d’un maté­riel scé­ni­que – objet ou image spé­ci­fi­que à la lec­ture, qui l’accom­pa­gne ou la pré­cède - capa­ble de relan­cer ensuite le tra­vail du texte. L’oeil des audi­teurs s’accro­che à des points colo­rés, qui sont par­fois le sujet même de l’écriture... Autre ver­sion : J’écris et je lis. Quand je dois lire face à un public, j’ai tou­jours beau­coup de mal à savoir ce que je vais porter. Pour ma pre­mière lec­ture j’enfile une che­mise que je rentre dans un pan­ta­lon cintré avec des chaus­su­res en cuir. Je fais comme ça pour les fêtes de famille. Je res­sem­blais à un gars de la cam­pa­gne. A juste titre. Maintenant que je veux res­sem­bler à un poète, je ne sais plus trop. S’ajoute à ça que je parle comme une secré­taire pendue au télé­phone. C’est très gênant.

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Emanuel Campo

Emanuel Campo écrit, dit et joue. Fondateur de la com­pa­gnie Etrange Playground, il crée en 2015 On est là au C2 (71) en duo avec le poète kanak Paul Wamo. Auteur-per­for­meur, il col­la­bore avec des musi­ciens, des cho­ré­gra­phes (Natacha Paquignon, Rafael Smadja) et des met­teurs en scène (Marion Chobert / Compagnie Esquimots, Eric Massé / Compagnie des Lumas, Bertrand Dessane / Ilimitrof Cpg). Poète, il a publié dans les revues Némésis, N4728, DéZopilant, Microbe, 17se­condes, Ce qui reste, Revue Méninge, Cohues et dans des ouvra­ges col­lec­tifs aux éditions La Passe du vent, Corps Puce et plus récem­ment dans Perrin Langda & Cie chez mgv2publi­shing. Il a lu ses textes dans plu­sieurs lieux (Galeries Nationales du Grand Palais…) et événements de poésie (fes­ti­val Temps de Paroles…). Les éditions La Boucherie Littéraire publie­ront pro­chai­ne­ment son pre­mier recueil. Coté musi­que, il est membre du groupe PapierBruit. Il ali­mente régu­liè­re­ment son blog, cui­sine admi­ra­ble­ment bien la quiche aux Knacki mais ne sait pas faire la pâte « maison ».

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Léonie Casthel

Léonie Casthel com­mence à pren­dre des cours de théâ­tre à 4 ans. À 5 ans, lors d’une répé­ti­tion par­ti­cu­liè­re­ment inten­sive, elle fond en larmes en décla­mant qu’elle n’aurait jamais dû choi­sir ce métier, mais pour­suit néan­moins 11 ans de plus, preuve de sa téna­cité, ou de son maso­chisme —les experts s’inter­ro­gent encore. Parallèlement, dès qu’elle est en âge de tenir un crayon, elle se met à écrire. Des contes, des bandes des­si­nées, des faus­ses preu­ves de l’exis­tence d’extra­ter­res­tres micro­sco­pi­ques à tête de loup, et de la poésie, qui la pous­sera vers le slam quel­ques années plus tard. En 2009, elle écrit sa pre­mière pièce, Fugue en L Mineure, qui a béné­fi­cié d’un accom­pa­gne­ment à la réé­cri­ture avec l’asso­cia­tion À Mots Découverts, et qu’elle met en espace en 2012 à l’Art Studio Théâtre, en col­la­bo­ra­tion avec Cyril Manetta. La pièce est ensuite montée dans une mise en scène de Chloé Simoneau, qui en 2014 gagne le Prix du public du Concours Théâtre 13, avant d’être jouée au Théâtre de Belleville en novem­bre 2014. En mai 2014, elle met en lec­ture au Lucernaire sa deuxième pièce, Adelphes – nous étions mutants, lau­réate du prix lycéen InédiThéâtre 2014 et éditée chez Lansman. Depuis sep­tem­bre 2014, elle suit le par­cours d’écriture dra­ma­tur­gi­que de l’ENSATT.

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Pierre Causse

Pierre Causse est né à Rodez, il fal­lait donc en partir. Mais avant cela il y a écrit, mar­chant dans les rues, cher­chant des hori­zons, à la lumière des réver­bè­res. Funambule mais le fil est bar­belé est son pre­mier livre de poèmes, publié en 2012 aux éditions Jacques Brémond (Prix Léo Ferré). Après trois années pas­sées à Toulouse à ne pas faire tomber les vagues de bri­ques, il vit désor­mais à Lyon. Il jongle autant que pos­si­ble entre l’uni­ver­sité, la créa­tion théâ­trale au sein de la Compagnie du Calibene, et l’écriture. Publications en revues : Permettre le reflet, poème, Friches, cahiers de poésie verte, n°113, 2013 et Par le tor­rent, suite de cinq poèmes, Place de la Sorbonne, n°4, 2014.

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Melchior Liboa

La poésie de Melchior est une pro­me­nade dans un pay­sage impré­gné de sou­ve­nirs de voyage, d’humour noir et de réflexion. Son style est enra­ciné dans une sorte de pas­sion pour les thèmes qui râpent et le réa­lisme des roman­ciers amé­ri­cains. Combinant une sen­si­bi­lité rock and roll avec une écriture convain­cante posé­ment en dehors des genres habi­tuels. « La plu­part de mes textes sont écrits sur la route ou dans des hôtels, expli­que Melchior. Dans le passé, j’écrivais des récits à la troi­sième per­sonne sur des per­son­na­ges lou­ches dans des lieux bizar­res, mais cette fois-ci j’ai réa­lisé que j’étais devenu le sujet de mon écriture. » Melchior Liboa est musi­cien, et membre du “syn­di­cat des poètes qui vont mourir un jour”.

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Laurence Loutre Barbier

Laurence Loutre-Barbier exerce le métier d’éditeur à Lyon depuis long­temps et est char­gée de la com­mu­ni­ca­tion de plu­sieurs com­pa­gnies de théâ­tre à Paris et à Lyon. Auteur, pho­to­gra­phe à l’air libre et raconteuse, elle mêle la poésie à ses inves­ti­ga­tions socia­les avec la préoc­cu­pa­tion de se mouiller et d’incar­ner les gens mal visi­bles ou mal vus, leur absence par­fois. Depuis 2006, elle par­tage avec les Roms de Lyon ce destin qui est le leur, sur un ter­rain citoyen et amical. Il en résulte : Zurali ! (poésie et musi­que, témoi­gna­ges à l’évocation crue et poé­ti­que de des­tins aux valeurs humai­nes hors du temps). En 2010, à la cham­bre mor­tuaire d’un grand hôpi­tal pari­sien où elle tra­vaille plu­sieurs jours par mois pen­dant deux ans, elle ren­contre ceux qui offi­cient en un lieu reculé de notre cons­cience, lieu par­ti­cu­lier d’exclu­sion. Paraît : La der­nière cham­bre, Fage éditions (textes et pho­to­gra­phies). En 2011, le ter­rain de la migra­tion et plus spé­ci­fi­que­ment les tra­ver­sées en mer et les fron­tiè­res infor­mel­les et funes­tes à fran­chir sont à l’ori­gine de : Ressac (poésie et musi­que, expo­si­tion pho­to­gra­phi­que). Production Cimade, fes­ti­val Migrant’scène. En 2012 : Pulsatile (inté­rieur femme) (poésie et musi­que) Production Fêtes Lumière à Valence. Toujours préoc­cu­pée par les voya­geurs en quête de terres d’accueil, Loutre-Barbier se frotte au tabou de la pros­ti­tu­tion et du deve­nir des femmes migran­tes, pros­ti­tuées et vieillis­san­tes. En résulte : Les Marcheuses (poésie et musi­que, expo­si­tion pho­to­gra­phi­que) Production Cimade, fes­ti­val Migrant’scène et Les espa­ces inquiets (expo­si­tion pho­to­gra­phi­que, Oujoupo, Lyon). En 2013, Loutre-Barbier par­ti­cipe à la créa­tion de Nous sommes tous des hommes ! avec la com­pa­gnie Les Artpenteurs (poésie et musi­que) Production du fes­ti­val Itinérance Tsiganes. En 2014, elle réa­lise un repor­tage pho­to­gra­phi­que sur les 20 ans d’insur­rec­tion zapa­tiste au Chiapas (Mexique). Puis, en 2015, elle s’ins­talle un temps à Bénarès, la cité mor­tuaire indienne, pour écrire et pho­to­gra­phier. Ce 18 novem­bre, elle sera en com­pli­cité avec Gérard Torres formé à l’école du rock et de l’acous­ma­ti­que. http://stu­dioda.free.fr

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Igor Myrtille

Igor Myrtille fait écrire Igor Myrtille qui fait écrire Igor Myrtille qui fait écrire Igor Myrtille qui fait écrire Igor Myrtille qui fait écrire Igor Myrtille qui fait écrire Igor Myrtille qui fait écrire Igor Myrtille qui fait écrire Igor Myrtille qui fait écrire Igor Myrtille qui fait écrire Igor Myrtille qui fait écrire Igor Myrtille qui fait écrire Igor Myrtille qui fait écrire Igor Myrtille qui fait écrire Igor Myrtille qui fait écrire Igor Myrtille qui fait écrire Igor Myrtille qui fait écrire Igor Myrtille qui n’écrit rien

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Elsa Rocher

Elsa Thu-Lan Rocher, comé­dienne-auteur-met­teur en scène. Lyonnaise prin­ci­pa­le­ment. Formée au jeu et au théâ­tre de rue au CNR de Lyon et au GEIQ Compagnonnage au NTH8. Elle écrit prin­ci­pa­le­ment pour le théâ­tre (4 pièces, dont une récom­pen­sée par la bourse du CNT). Créatrice de la Cie No Man’s Land. A tra­vaillé sur la rela­tion Orient-Occident avec "Vietnam Etc..." créé au Théâtre de l’Elysée en 2014. Appuie sa pro­chaine créa­tion "FIER(e)S" sur un tra­vail d’écriture mené en ate­lier avec des pro­ba­tion­nai­res, autour de la ques­tion de l’orgueil. Souvent accom­pa­gnée d’un Nikon D3000. Caractéristiques : crée pour partir, pars pour créer. Reviens tou­jours. Sa poésie, c’est tout ce qui sort du champ dra­ma­tur­gi­que. Première publi­ca­tion à paraî­tre : "Aux ano­ny­mes" Éditions en Acte(s), pièce créée en octo­bre 2015 au Lavoir Public. Vincent Durand, 26 ans, lyon­nais aussi, bat­teur de rock, l’accom­pa­gnera.

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http://www.ens-lyon.eu/culture et avec l’aide de la Maison des écrivains et de la lit­té­ra­ture http://www.m-e-l.fr/index.php

Pour en savoir plus sur la Scène Poétique (son his­to­ri­que) :

http://patrick.dubost.free.fr/la_sc...

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