Séminaire : salle F 113 à 16h puis Salle Kantor de l’ENS Lyon à partir de 18h15, 15 parvis Descartes, sur l’avenue Jean Jaures (en face du 249) métro Debourg
18h30
Antoine Boute (1978) vit à Tervuren (Belgique), presque dans la forêt. Il travaille à faire se chevaucher poésie (écrite, sonore, graphique), philosophie, performance et musique expérimentales, notamment en écrivant des livres, en réalisant des lectures/performances, en donnant des cours en écoles d’art (l’Erg et l’ESA St Luc à Bruxelles) ou en concevant sporadiquement des événements, notamment des « opérations biohardcores » en forêt ou divers lieux plus ou moins sauvages.
Dernières publications :
Tout Public, Les Petits Matins, Paris, 2011.
100% Ergonomique, avec Bertrand Laverdure, éditions Maelström, Bruxelles, 2012.
Fin du monde : la Sextape, La Belle Epoque, Lille, 2012.
Les Morts rigolos, Les Petits Matins, Paris, 2014.
S’enfonçant, spéculer, Onlit, Bruxelles, 2015.
Inspectant, reculer, Onlit, Bruxelles, 2016 - à paraître le 11/10.
Récentes interventions (entre autres) :
Paris, Palais de Tokyo, « Optimum Park » avec S. Lacomblez, S. Biset, L. Mannès et E. Pire
Rotterdam, De Player, « révolution biohardcore »
Bruxelles, Beursschouwburg, « Les morts rigolos »
Tokyo (Takasaki), Takasaki Art Galery « Grandes manœuvres »
Bruxelles, Wiels, « révolution biohardcore » avec Chloé Schuiten
Paris, Centre Pompidou, « révolution biohardcore » avec Chloé Schuiten
Grenoble, Le Magasin, « révolution biohardcore »
Gennevilliers, T2G, « Les Morts rigolos »
Paris, Maison de la Poésie, « Les morts rigolos »
Lyon (Fr), Ecole Nationale Supérieure des Beaux-Arts, « Grandes manœuvres »
Anvers, Opera, conférence TEDx « Perte Totale Operations » avec Mauro
Pawlowski, Alexandra Crouwers & JP De Gheest
Marseille, festival actOral, « Le fond des choses » avec de l’Institut des Recherches Menant à Rien
Bruxelles, BOZAR, « Exploration pornolettriste du concept de bruit », avec Philippe Cavaleri
Eindhoven (NL), Artspace Flipside, « Perte Totale Operations » avec Alexandra Crouwers & Jean DL
Breda, BUTfilmfestival, « Polar psychopathique »
Charleroi, Palais des Expositions, « Entreprise d’Optimisation du Réel », avec Sébastien Rien, Leslie Mannès, Emmanuel Pire et Sébastien Biset
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Plasticiennes diplômées de l’ENSBA (Paris) pratiquent en binôme des écritures qui intègrent plusieurs médias (texte, image, son) dans leurs performances. Narratrices-personnages, elles fabriquent une machine imaginaire qui s’actualise depuis 2008 dans un feuilleton nommé PATRICK (figure s’originant dans leur frère mort et le film de Godard « Tous les garçons s’appellent Patrick), et depuis 2002 dans ce qu’elles appellent les dépays (pièces en relation avec la Suisse, leur pays d’origine). Des textes sont publiés en revue et les pièces performatives présentées dans différents contextes : Fondation Ricard, Musée de la Chasse et de la Nature, Centre culturel suisse et Centre Pompidou à Paris ; Centre Pompidou à Metz ; actOral à Marseille ; Halles de Schaerbeek et La Bellone à Bruxelles, Théâtre Les Halles en Suisse, etc. Les workshops donnés sont la prolongation de leurs investigations (Université Paris VIII, ENSAL à Lyon, La Cambre à Bruxelles...).
– PATRICK TU VIENS ? – Rapport au contexte, je préfère PATRICK, REVIENS ! – Ou bien PATRICK, C’EST OU BIEN OU BIEN... – Y a du doute j’aime bien, mais pour la Scène Poétique, c’est pas mieux TU AS TROP BU PATRICK ? – COMMENT FAIRE PATRICK thématise direct la question du faire, non ? – Et L’ENDROIT DE PATRICK… – Je trouve plus juste QUI PART À LA CHASSE PERD PATRICK. – Reste l’éternelle question : C’EST COMBIEN PATRICK. – Tabou, trop tabou. – Patrick… Patrick… Et pourquoi pas PATRICK PATRICK, prénom et nom pareils ? – Reste à l’écrire celui-là. Pourquoi pas PATRICK, SIMPLEMENT… – Je trouve un peu simple comme titre. – J’ai trouvé : PATRICK DIRIGE R. CE SOIR. – Et les féministes ? – Alors T’ES MARTEAU PATRICK… – Oui quoique… – ACADÉMIQUE MOI PATRICK ? – Au secours ! – Et si on s’appropriait de la peinture ? – Par exemple les « Tricheurs » de Georges de la Tour ? – On les articulerait avec la conjoncture ? Les tricheurs : le jeu, la conjoncture : la réalité. – … – J’ai trouvé : C’EST LA MANCHE QUI EST TROP LONGUE OU C’EST TON BRAS PATRICK. – Sans point d’interrogation ? – Oui… en même temps, dans « La littérature en personne, scène médiatique et formes d’incarnation » j’ai lu que Freud a thématisé l’activité de « jeu » (playing) détachée des contraintes du réel...
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Le séminaire "Lectures en situation : états et mouvements du poème contemporain" (annuel : 6 séances) est adossé aux activités de scène poétique. Ce parcours de formation consiste en une présentation suivie des évolutions de la poésie et de ses pratiques depuis 50 ans, en France mais également dans une perspective des effets et de l’histoire de la traduction de la poésie étrangère. Ce parcours comporte des séances de présentation de type académique, des interventions et des classes de maîtres de poètes, auteurs et performers, et des ateliers de lecture. Les dates des séances de 2016 sont fixées au 19/10 et 30/11 ; les dates pour 2017 seront communiquées ultérieurement sur le site. Le mercredi de 16h à 18h.
Ce parcours est ouvert à tous : de la première année au Doctorat.