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Mercredi 19 octobre 2016, Séminaire de master : Lectures en situation : Etats et mouvements du poème contemporain" suivi de "La Scène Poétique, cycle de poésie parlée"

Mercredi 19 octo­bre 2016 : Séminaire "Lectures en situa­tion : Etats et mou­ve­ments du poème contem­po­rain" suivi de "La Scène Poétique, cycle de poésie parlée"

Séminaire : salle F 113 à 16h puis Salle Kantor de l’ENS Lyon à partir de 18h15, 15 parvis Descartes, sur l’avenue Jean Jaures (en face du 249) métro Debourg

18h30

* Antoine Boute et Patricia & Marie-France Martin *

Antoine Boute (1978) vit à Tervuren (Belgique), pres­que dans la forêt. Il tra­vaille à faire se che­vau­cher poésie (écrite, sonore, gra­phi­que), phi­lo­so­phie, per­for­mance et musi­que expé­ri­men­ta­les, notam­ment en écrivant des livres, en réa­li­sant des lec­tu­res/per­for­man­ces, en don­nant des cours en écoles d’art (l’Erg et l’ESA St Luc à Bruxelles) ou en conce­vant spo­ra­di­que­ment des événements, notam­ment des « opé­ra­tions bio­hard­co­res » en forêt ou divers lieux plus ou moins sau­va­ges.

Dernières publi­ca­tions :

Tout Public, Les Petits Matins, Paris, 2011.

100% Ergonomique, avec Bertrand Laverdure, éditions Maelström, Bruxelles, 2012.

Fin du monde : la Sextape, La Belle Epoque, Lille, 2012.

Les Morts rigo­los, Les Petits Matins, Paris, 2014.

S’enfon­çant, spé­cu­ler, Onlit, Bruxelles, 2015.

Inspectant, recu­ler, Onlit, Bruxelles, 2016 - à paraî­tre le 11/10.

Récentes inter­ven­tions (entre autres) :

Paris, Palais de Tokyo, « Optimum Park » avec S. Lacomblez, S. Biset, L. Mannès et E. Pire

Rotterdam, De Player, « révo­lu­tion bio­hard­core »

Bruxelles, Beursschouwburg, « Les morts rigo­los »

Tokyo (Takasaki), Takasaki Art Galery « Grandes manœu­vres »

Bruxelles, Wiels, « révo­lu­tion bio­hard­core » avec Chloé Schuiten

Paris, Centre Pompidou, « révo­lu­tion bio­hard­core » avec Chloé Schuiten

Grenoble, Le Magasin, « révo­lu­tion bio­hard­core »

Gennevilliers, T2G, « Les Morts rigo­los »

Paris, Maison de la Poésie, « Les morts rigo­los »

Lyon (Fr), Ecole Nationale Supérieure des Beaux-Arts, « Grandes manœu­vres »

Anvers, Opera, confé­rence TEDx « Perte Totale Operations » avec Mauro

Pawlowski, Alexandra Crouwers & JP De Gheest

Marseille, fes­ti­val actO­ral, « Le fond des choses » avec de l’Institut des Recherches Menant à Rien

Bruxelles, BOZAR, « Exploration por­no­let­triste du concept de bruit », avec Philippe Cavaleri

Eindhoven (NL), Artspace Flipside, « Perte Totale Operations » avec Alexandra Crouwers & Jean DL

Breda, BUTfilmfestival, « Polar psy­cho­pa­thi­que »

Charleroi, Palais des Expositions, « Entreprise d’Optimisation du Réel », avec Sébastien Rien, Leslie Mannès, Emmanuel Pire et Sébastien Biset

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Patricia et Marie-France Martin, P. & M.-F. Martin, par José Fangueiro

Plasticiennes diplô­mées de l’ENSBA (Paris) pra­ti­quent en binôme des écritures qui intè­grent plu­sieurs médias (texte, image, son) dans leurs per­for­man­ces. Narratrices-per­son­na­ges, elles fabri­quent une machine ima­gi­naire qui s’actua­lise depuis 2008 dans un feuille­ton nommé PATRICK (figure s’ori­gi­nant dans leur frère mort et le film de Godard « Tous les gar­çons s’appel­lent Patrick), et depuis 2002 dans ce qu’elles appel­lent les dépays (pièces en rela­tion avec la Suisse, leur pays d’ori­gine). Des textes sont publiés en revue et les pièces per­for­ma­ti­ves pré­sen­tées dans dif­fé­rents contex­tes : Fondation Ricard, Musée de la Chasse et de la Nature, Centre cultu­rel suisse et Centre Pompidou à Paris ; Centre Pompidou à Metz ; actO­ral à Marseille ; Halles de Schaerbeek et La Bellone à Bruxelles, Théâtre Les Halles en Suisse, etc. Les work­shops donnés sont la pro­lon­ga­tion de leurs inves­ti­ga­tions (Université Paris VIII, ENSAL à Lyon, La Cambre à Bruxelles...).

– PATRICK TU VIENS ? – Rapport au contexte, je pré­fère PATRICK, REVIENS ! – Ou bien PATRICK, C’EST OU BIEN OU BIEN... – Y a du doute j’aime bien, mais pour la Scène Poétique, c’est pas mieux TU AS TROP BU PATRICK ? – COMMENT FAIRE PATRICK thé­ma­tise direct la ques­tion du faire, non ? – Et L’ENDROIT DE PATRICK… – Je trouve plus juste QUI PART À LA CHASSE PERD PATRICK. – Reste l’éternelle ques­tion : C’EST COMBIEN PATRICK. – Tabou, trop tabou. – Patrick… Patrick… Et pour­quoi pas PATRICK PATRICK, prénom et nom pareils ? – Reste à l’écrire celui-là. Pourquoi pas PATRICK, SIMPLEMENT… – Je trouve un peu simple comme titre. – J’ai trouvé : PATRICK DIRIGE R. CE SOIR. – Et les fémi­nis­tes ? – Alors T’ES MARTEAU PATRICK… – Oui quoi­que… – ACADÉMIQUE MOI PATRICK ? – Au secours ! – Et si on s’appro­priait de la pein­ture ? – Par exem­ple les « Tricheurs » de Georges de la Tour ? – On les arti­cu­le­rait avec la conjonc­ture ? Les tri­cheurs : le jeu, la conjonc­ture : la réa­lité. – … – J’ai trouvé : C’EST LA MANCHE QUI EST TROP LONGUE OU C’EST TON BRAS PATRICK. – Sans point d’inter­ro­ga­tion ? – Oui… en même temps, dans « La lit­té­ra­ture en per­sonne, scène média­ti­que et formes d’incar­na­tion » j’ai lu que Freud a thé­ma­tisé l’acti­vité de « jeu » (playing) déta­chée des contrain­tes du réel...

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Le sémi­naire "Lectures en situa­tion : états et mou­ve­ments du poème contem­po­rain" (annuel : 6 séan­ces) est adossé aux acti­vi­tés de scène poé­ti­que. Ce par­cours de for­ma­tion consiste en une pré­sen­ta­tion suivie des évolutions de la poésie et de ses pra­ti­ques depuis 50 ans, en France mais également dans une pers­pec­tive des effets et de l’his­toire de la tra­duc­tion de la poésie étrangère. Ce par­cours com­porte des séan­ces de pré­sen­ta­tion de type aca­dé­mi­que, des inter­ven­tions et des clas­ses de maî­tres de poètes, auteurs et per­for­mers, et des ate­liers de lec­ture. Les dates des séan­ces de 2016 sont fixées au 19/10 et 30/11 ; les dates pour 2017 seront com­mu­ni­quées ulté­rieu­re­ment sur le site. Le mer­credi de 16h à 18h.

Ce par­cours est ouvert à tous : de la pre­mière année au Doctorat.