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Parution : Raphaël Luis, La carte et la fable. Stevenson, modèle d’une nouvelle fiction latino-américaine (Bioy Casares, Borges, Cortázar).

La carte et la fable Stevenson, modèle d’une nou­velle fic­tion latino-amé­ri­caine (Bioy Casares, Borges, Cortázar)

Raphaël Luis

Coll. Signes, ENS Editions

La reconnais­sance inter­na­tio­nale de la lit­té­ra­ture latino-amé­ri­caine au xxe siècle a sou­vent été inter­pré­tée par la cri­ti­que comme le résul­tat de l’influence du moder­nisme, notam­ment du fait de la lec­ture, par les auteurs latino-amé­ri­cains, de James Joyce et de William Faulkner. Certains auteurs du conti­nent, pour­tant, sui­vent des stra­té­gies dif­fé­ren­tes : Jorge Luis Borges, Adolfo Bioy Casares et Julio Cortázar uti­li­sent les fon­de­ments de la lit­té­ra­ture de genre (fan­tas­ti­que, poli­cier, hor­reur, roman d’aven­ture) pour opérer une reconfi­gu­ra­tion des équilibres entre le champ lit­té­raire et les injonc­tions poli­ti­ques, natio­na­les et cultu­rel­les. Dans cette opti­que, le tra­vail de Robert Louis Stevenson sur les publics popu­lai­res et le croi­se­ment des genres peut être vu comme une réfé­rence idéale, du fait de sa com­plexité et de son souci cons­tant d’expé­ri­men­ta­tion. Cette étude a donc pour objec­tif de pro­po­ser une com­pa­rai­son de ces stra­té­gies, en uti­li­sant les outils concep­tuels et théo­ri­ques de la lit­té­ra­ture mon­diale. Stevenson, de cette manière, pourra appa­raî­tre comme un modèle her­mé­neu­ti­que pour penser et résou­dre cer­tains dilem­mes géo­gra­phi­ques et lit­té­rai­res.

A paraî­tre.