©Asja Saüler
Groupe de travail « arts, cultures et soutenabilité »
Le Comité de pilotage national du Groupe de Travail Arts, Cultures et Soutenabilité (GT ACS) a le plaisir de vous inviter à :
Séminaire de lancement du Groupe de Travail Arts, Cultures et Soutenabilité (GT ACS) le 25 octobre 2022 à l’Académie du Climat - 2, Place Baudoyer • 75004 Paris
A l’initiative de l’Union Nationale des Etudiants en Architecture et Paysage, de France Universités et de la Conférence des Grandes Ecoles et avec le concours de leurs membres respectifs, des ministères dédiés à l’enseignement supérieur et scolaire, à la culture, d’organisations étudiantes (Animafac,...), du Shift Project et du Learning Planet Institute, nous vous convions au séminaire de lancement du Groupe de Travail Arts Cultures et Soutenabilité qui vous est présenté dans le document en pièce jointe.
Cette journée se déroulera en présentiel selon le programme prévisionnel suivant :
8h30 – 9h00 : Accueil café à l’Académie du Climat
9h- 9h15 : Ouverture – Audrey Azoulay, directrice générale de l’UNESCO (sous réserve)
9h15 – 10h Conférence introductive : Philippe Mairesse, responsable de la Chaire UNESCO " Arts et Sciences dans le cadre des objectifs de développement durable"
10h00 – 10h10 : Présentation des ateliers
10h10 – 10h25 : Pause
10h30 – 12h30 : Ateliers en parallèles (3)
L’art, la culture et les projets d’établissements : animation Jaclyn rosebrook-Collignon + intervention ARTISTIK BAZAAR - Marine Birot L’art, la culture et la pédagogie : animation David Gauthier + intervention en binôme Eric Dayre (CERCC - ENS de Lyon ) et Evelyne Chalaye (ENSASE) sur la Recherche-création entre étudiants de l’ENS et des étudiants de l’école nationale supérieure d’architecture de St-Etienne L’art, la culture et l’éducation citoyenne : animation Lise Lebouille (Uneap) et Animafac – intervention de Colette Sopena, co-présidente d’"Ecohabitons" une association qui se définit comme un laboratoire d’idée
12h30 – 14h30 Déjeuner
14h30 – 15h30 : happening artistique
15h30 – 16h15 : Restitution des ateliers
16h15 – 16h30 : Lancement, désignation officielle des pilotes et premières actions à venir
Le projet prend sa source au sein des échanges informels au sein de la commission DD&RS de la CGE et plus récemment, et plus formellement, à l’occasion des R2D2 organisés à Toulouse début octobre 2021.
A cette occasion le responsable de la chaire Unesco d’ICN « Art et science dans le cadre des objectifs du développement durable » a présenté les apports des pratiques artistiques pour adresser les enjeux de développement durable et de responsabilité sociétale. L’art, la culture, absents des ODD, sont pourtant essentiels à la production de récits de futurs souhaitables différents de ceux portés par les idéologies dominantes actuelles. La transformation urgente que nous devons collectivement conduire est impossible à réaliser sans créer de nouveaux imaginaires désirables, de nouveaux mythes fondateurs d’une culture de la soutenabilité.
Trois axes possibles de travail toujours en lien avec la question de la soutenabilité :
1) Les arts, les cultures et les projets d’établissements. Les projets d’établissements peuvent être des projets à l’échelle d’un établissement en relation avec ses parties prenantes tant internes (personnels, étudiants) qu’externes (collectivités territoriales, habitants du territoire…), les notions d’image de marque, de raison d’être sont en première ligne. Ce peut être aussi des projets inter-établissements ce qui met en évidence le rôle des établissements plus spécialisés comme les écoles d’arts, les écoles d’architecture, de design dans la construction d’approche interdisciplinaires impliquant l’art et la culture. La place aussi, plus politique, de ces établissements dans les regroupements territoriaux sera étudiée dans la perspective d’une conservation de leurs singularités.
2) Les arts, les cultures et la pédagogie. Les pratiques artistiques, ou leur interprétation, permettent de développer de nombreuses compétences particulièrement utiles pour faire face aux enjeux de transformations de la société, ceux de l’anthropocène, qu’ils soient subis ou voulus, et ce depuis le plus jeune âge. Il s’agit de créativité, de la capacité à construire du récit, de la capacité à saisir les signaux faibles et de la production des connaissances, par de la recherche essentiellement interdisciplinaire, qui alimentent ces compétences. Il s’agit aussi de mobiliser les émotions dont on sait que c’est un facteur essentiel à l’engagement et l’acquisition des compétences.
3) Les Arts, les cultures et l’éducation citoyenne. L’éducation citoyenne à la durabilité est un acte politique, l’art, la culture peuvent y contribuer en fortifiant les racines des communautés humaines, les étudiants par exemple, et en scénarisant leurs désirs. Cela se traduit pour les établissements publics, et notamment les universités, par la diffusion scientifique et culturelle via les services culturels (mission). Les autres établissements se saisissent, encore rarement, de ce type de mission et sur la base du volontariat. On voit aussi émerger la mobilisation des pratiques artistiques pour susciter l’engagement des communautés étudiantes. Cet axe pourrait être relié à l’axe 1 ou être plus spécifique selon les types d’établissements
Un sujet transverse a été identifié par le GT : l’organisation sociale est un préliminaire à toute démarche écologique, le groupe écarte toute approche autoritaire de la transformation écologique qui doit rester dans un cadre démocratique.
Quel pourrait être un premier livrable de ce groupe ?
Identifier et qualifier les projets, selon les trois axes précédents, au sein de l’enseignement supérieur français pourrait être un premier livrable sous la forme d’un livre blanc (dénomination à valider ultérieurement par le groupe de travail)
Qui pourrait participer à ce groupe ?
Le groupe serait ouvert à toutes personnes intéressées issues des membres de la CGE et de FU et plus largement à des acteurs associatifs de l’ESR, étudiants et associations spécialisés (AUC par exemple) au premier rang. Il est aussi conseillé d’ouvrir ce groupe à des acteurs institutionnels tels que le ministère de la culture, celui de l’éducation nationale, de l’ESRI, le MTE, le Learning Planet Institute (ex CRI) ou encore le Shift Project. Cette liste n’est pas exhaustive.
Quelles personnes seront les pilotes au lancement ?
Côté CGE : Jaclyn Rosebrook Collignon (GEM) et Frédérique Boitel (ESCE)
Côté FU : David Gauthier (CERCC, ENS Lyon) représentera l’association A+U+C
Côté UNEAP : Lise Lebouille.